Depuis plusieurs années, le « moustique tigre « Aedes albopictus » s’implante progressivement sur le territoire. En Bourgogne-Franche-Comté, déjà implanté en Saône-et-Loire, en Côte d’Or et dans la Nièvre, le département du Doubs est dorénavant considéré comme colonisé par le moustique tigre depuis 2020.
Ce moustique, s’il s’est infecté en piquant un malade, devient vecteur éventuel de maladies (dengue, chikungunya, zika). En 2020, en France, 13 cas autochtones de dengue ont été confirmés . C’est donc un risque à prendre en compte sérieusement.
Ces maladies sont à déclaration obligatoire par les professionnels de santé.
Les collectivités et leurs services ainsi que l’ensemble des citoyens ont un rôle à jouer sur deux points :
1) la prévention de l’implantation du « moustique tigre » : lutte contre les eaux stagnantes
Ces informations sont de nature à vous permettre d’anticiper ce risque et d’adapter vos processus en y intégrant lalutte contre les eaux stagnantes. Il s’agit de supprimer les gîtes larvaires en extérieur :
– vider régulièrement ou supprimer les coupelles sous les pots de fleurs, vases
– vider puis retourner ou stocker à l’abri de la pluie les seaux, matériel de jardin, récipients divers
– pour les bidons de récupération d’eau : recouvrer les à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu, en vous assurant que les moustiques ne pourront pas accéder à l’eau
– pour les bassins d’agrément : introduire des poissons qui mangeront les larves.
Vous trouverez ci- joint la plaquette de l’EIDRA (Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication) à ce sujet ainsi qu’un extrait du règlement Sanitaire Départemental (RSD).
Vous pouvez également trouver des informations sur le site de l’ARS BFC :
2) la surveillance : signalement de la présence du « moustique tigre »
Un système de surveillance renforcé est mis en place dans les départements colonisés par le moustique grâce à la pause de pièges pondoirs.
De plus, tout un chacun est invité à signaler toute présence de ce moustique par le biais du site de déclaration https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/signalements ou de l’application i Moustique®. Trois questions simples sont posées pour permettre l’identification du type de moustique.
Un repérage précoce permettra des investigations complémentaires qui pourront qualifier une colonisation ou non et de prendre des mesures d’éradication ou de contrôle adéquates le plus précocement possible.
Merci de prendre en compte ce risque dans vos dispositifs et de diffuser très largement ces informations.
Cordialement,
Anne-Sophie TRANCHEFEUX
Cheffe de Service Salubrité Santé Environnement